À mesure que la liste des preuves et des connaissances sur les effets physiques des changements climatiques continue de s'allonger, le monde commence à analyser sous tous les angles la façon dont les changements physiques actuels ou escomptés (p. ex. la raréfaction de l'eau, l'élévation du niveau de la mer, les températures plus élevées) vont interférer avec la société et les économies ainsi que les répercussions importantes qui pourraient en découler sur l'environnement et sur les personnes. On s'intéresse de plus en plus aux répercussions éventuelles des changements climatiques sur la jouissance des droits de la personne et du mieux-être2. La détérioration du temps et de l'environnement, un parmi d'autres facteurs de stress, ont mis en danger des vies et des sources de revenus depuis la nuit des temps, mais ce qui rend l'interférence actuelle plus pertinente est la preuve croissante que les émissions de gaz à effet de serre (GES) participent et continueront à participer aux changements permanents ou à long terme des écosystèmes et des paysages, et ils augmenteront la fréquence et la gravité d'événements extrêmes. Cette situation amplifie les risques et les vulnérabilités sociales existantes, et elle augmentera par conséquent les pressions qui s'exercent sur de nombreuses personnes et populations défavorisées ici au Canada et à l'étranger.