En appliquant aux données des recensements de 1971 à 2001 une structure géographique qui maintient les frontières constantes d’une période à l’autre, les auteurs analysent la croissance démographique de huit types de régions urbaines et rurales, la contribution de l’immigration, de la migration interne et de la fécondité à leur croissance différentielle, de même que les conséquences en terme de vi [...] Entre 1971 et 2001, la population résidant sur le territoire de l’une ou l’autre des régions métropolitaines (RMR et AR) tel que défini en 2001 est passée de 16,2 à 23,6 millions de personnes, soit une augmentation de 45 %. En comparaison, la population des milieux ruraux, de 5,4 millions d’habitants en 1971, ne s’est accrue que de 13 % au cours de ces trente années de sorte qu’elle ne dépassait p [...] Avec des croissances respectives de 55 % et de 52 % au cours de la période, les types formés des six régions métropolitaines de recensement de 500 000 à 1,1 million d’habitants en 2001 et des régions de Montréal, Toronto et Vancouver sont ceux qui ont crû le plus rapidement. [...] À la lecture des données de la figure 2.9, on voit que le solde migratoire net des régions de Montréal, Toronto et Vancouver a été négatif au cours de cinq des six périodes de cinq ans qui séparent 1971 de 2001. [...] Et cette augmentation, conjuguée à un accroissement naturel déclinant, a contribué à ce que l’immigration 1 1. Ces deux types de régions sont les deux seuls qu’il est possible de reconstruire au moyen des variables lieu de résidence et lieu de résidence 5 ans auparavant de chacun des recensements de 1971 à 2001.