Pendant la Seconde Guerre mondiale, la principale activité de la GRC en matière de sécurité nationale, en sus de la collecte du renseignement, s’est articulée autour de l’inscription et de l’internement de ceux qu’on appelait alors les « ressortissants ennemis ». L’HISTORIQUE ET L’ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS EN MATIÈRE 31 DE SÉCURITÉ NATIONALE AU CANADA 3. LA SÉCURITÉ NATIONALE APRÈS LA SECONDE GUERRE [...] La Commission estimait en outre que le Service de sécurité de la GRC n’avait ni la subtilité ni les capacités d’analyse lui permettant de s’acquitter de façon compétente de sa mission en matière de renseignement de sécurité. [...] Les aveux de culpabilité d’un membre de la GRC et de membres des forces policières de la ville de Québec et de la ville de Montréal à l’accusation d’introduction par effraction dans les locaux de l’Agence de Presse Libre du Québec ont été la cause immédiate de la création de la Commission. [...] L’HISTORIQUE ET L’ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS EN MATIÈRE 39 DE SÉCURITÉ NATIONALE AU CANADA La Commission justifiait également cette recommandation notamment de la façon suivante : (i) Les politiques appropriées en matière de gestion et de personnel : Dans l’esprit de la Commission, la structure de gestion de la GRC était nuisible à celle proposée pour un organisme amélioré du renseignement de sécurit [...] Il importe de noter que la commission McDonald recommandait également de ne pas investir le service de renseignement de sécurité du pouvoir d’appréhender et des droits de perquisition et de saisie, et que des policiers accompagnent les membres du service de renseignement de sécurité à l’occasion d’entrées subreptices autorisées par les tribunaux.