L'éclatement du monde et l'affaissement de l'humanité

Dans une cita- tion appliquée à la politique, outre de distinguer ces deux rectifications l'une de l'autre, McCoy met le doigt sur le dogme par excellence de la philosophie moderne : arracher l'homme à la nature de façon à supprimer tout fondement à une recherche de limites à un tel arrachement : La théorie moderne de la politique, écrit-il, commence par le ren- versement de l'ordre entre la prude [...] Elle le fait, de surcroît, par un attachement vertueux de l'affectivité volontaire aux inclinations à re- chercher la vérité sur Dieu et à la vie en société par la vertu de justice, ainsi que par un attachement vertueux des appétits sensibles aux inclinations à l'auto- conservation et à la conservation de l'espèce par les vertus de courage et de mo- dération. [...] XXIV L’éclatement du monde et l’affaissement de l’humanité aux inclinations à rechercher la vérité au sujet de Dieu et à la vie en société par la vertu de justice, ainsi que par un attachement vertueux des appétits sensibles à l'autoconservation et à la conservation de l'espèce par les vertus de courage et de modération. [...] En somme, l'appétit rectifié de celui qui œuvre sur le terrain de l'art se prend « simplement de la conformité de ce que l'agent produit effectivement avec ce qu'il a l'intention de produire ». Cette rectification de l'appétit n'a rien à voir avec une forme quelconque de respect à l'égard de la nature, qu'il s'agisse de la nature humaine ou de la nature tout court. [...] Elle se lit comme suit : « Ils ont insisté sur la prétendue conversion de l'esprit humain de la theoria à la praxis, de la scien- tia contemplativa à la scientia activa qui transforma l'homme de spectateur de la nature en son possesseur et maître.