Sythèse du McGill integrative health challenge 2005 : Energy is delight

L’accroissement du poids dans les populations peut s’expliquer d’une part par l’augmentation de l’apport énergétique induite notamment par une disponibilité toujours croissante d’aliments de haute densité énergétique et de portions surdimensionnées et, d’autres parts, par la diminution de la dépense en énergie attribuable à un mode de vie de plus en plus sédentaire. [...] L’impact de différents niveaux d’adiposité sur l’activation des zones cérébrales En plus des différences au niveau du nombre de récepteurs de la dopamine selon le poids, Del Parigi (2006) a proposé que les manifestations neurologiques de la faim, du goût et de la satiété précoce dans les diverses zones cérébrales, comme celles impliquées dans le mécanisme de récompense, sont significativement diff [...] Elle affirmait en outre que la préférence pour les aliments sucrés était fortement corrélée avec la préférence pour les drogues, que la restriction alimentaire augmentait autant les épisodes de « rages alimentaires » que de consommation de drogue et que les stimuli présents dans l’environnement facilitaient tant les « rages alimentaires » que les comportements abusifs de drogues. [...] Entre autres, la maîtrise de la neurophysiologie du cerveau par le biais de la rééducation des sens, la mise à contribution du marketing pour rendre les aliments à faible densité énergétique plus attrayants, l’amélioration de l’environnement alimentaire et la pharmacothérapie. [...] Mise à contribution du marketing pour rendre les aliments à faible densité énergétique plus attrayants La conférence de Dubé (2006) mettait en lumière une question très pertinente : est-il possible, dans notre société, de passer de l’état actuel de mise en valeur des aliments à haute densité énergétique à la valorisation et au plaisir de consommer des aliments à faible densité énergétique?