Même dans les réseaux sociaux privés des membres de la mino- rité (par exemple, les contacts avec des amis et les voisins), l’utilisation de la langue de la minorité est moins fréquente quand la population 26 La vitalité de la communauté de langue anglaise du Québec de langue minoritaire est fortement dispersée sur un territoire donné. [...] Le modèle d’autonomie culturelle montré dans la figure 1.3 a été développé en prenant en considération des construits théoriques et des découvertes empiriques tirés de la théorie de la vitalité ethnolinguistique et de la littérature sur la revitalisation de la langue, aussi bien que de la littérature sur la mobilisation et la gouvernance des groupes (par exemple, Cardinal et Hudon, 2001 ; Forgues, [...] Les facteurs sociaux responsables de la composante proximité socialisante de l’autonomie culturelle correspondent à ce que Fishman (2001) nomme la « communauté d’intimité ». Les acteurs sont des familles et des individus responsables de la socialisation primaire dans la langue, qui est la force principale qui assure la transmission de la langue et de la culture entre les générations. [...] L’IAL est le ratio du nombre de personnes qui parlent la langue le plus souvent à la maison à celui de ceux qui ont cette langue comme 34 La vitalité de la communauté de langue anglaise du Québec langue maternelle. [...] C’est seulement à Montréal 36 La vitalité de la communauté de langue anglaise du Québec (22,3 %) et dans la région de l’Outaouais (17,4 %) que les locuteurs de l’anglais représentent plus de 10 % de la population régionale.