La relation entre les femmes qui ont vécu de la violence et le système du droit de la famille est complexe et les organismes qui défendent l'égalité des femmes, les intervenantes des services de première ligne pour les femmes victimes de violence, les militantes et le gouvernement de l'Ontario s'y intéressent depuis plusieurs années. Au cours des huit dernières années, il y a eu des changements importants dans la loi, les politiques et les processus du droit de la famille, dans le droit criminel et le droit de l'immigration. Ces changements ont eu des effets directs sur les femmes touchées par la violence. De plus en plus de femmes se retrouvent à la cour de la famille et à la cour criminelle en même temps. Alors qu'elles sont engagées dans le processus de la cour de la famille, elles doivent souvent aussi faire face à d'autres conséquences institutionnelles (subir une enquête sur la protection de l'enfance, être obligées de suivre une thérapie, demander du soutien financier à Ontario au travail, etc.). Comme dans la plupart des réformes, ces changements ont pour objectif d'améliorer la situation, mais ils ont des conséquences indirectes.