L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE SOUS-PERFORME PAR RAPPORT À SES VOISINES Bien que nous en ayons discuté de long en large lors de notre Congrès de mars dernier qui portait sur l’économie, il vaut tout de même la peine de revenir sur la situation économique du Québec puisqu’il s’agit de la pierre angulaire de notre avenir collectif. [...] UNE VOIE NOUVELLE POUR LE QUÉBEC Le Québec est aujourd’hui mûr pour une voie nouvelle qui lui permettra de s’épanouir et de satisfaire ses aspirations profondes à l’intérieur du Canada, dans un esprit de collaboration et de bonne entente. [...] C’est aussi celle de l’autonomie et de la responsabilisation de nos écoles, de nos universités et de nos hôpitaux. [...] Rappelons d’abord que le parti a été fondé en 1994 par un groupe de nationalistes qui s’opposaient à l’Accord de Charlottetown et qui appuyaient le « Rapport Allaire », un document prônant un fédéralisme décentralisé et « l’autonomie politique du Québec par l’occupation exclusive de nombreux champs de compétence et l’élimination du pouvoir de dépenser du fédéral et de son pouvoir résiduaire »13. [...] L’agence de cotation Fitch déclarait, en janvier 2008, que « la dette du Québec continue à croître en dépit de l’adoption, en 1996, de la Loi sur l’équilibre budgétaire ». Elle remarquait aussi que « le niveau d’endettement du Québec demeure le plus élevé au Canada » et que « la Caisse de dépôt et de placement du Québec détient une part importante du PCAA canadien ».16 MOODY’S.