À cet égard, les comités sectoriels de main-d’œuvre seront mis davantage à contribution au chapitre du développement et de la reconnaissance des compétences des travailleuses et travailleurs, de la formation continue, de la gestion des ressources humaines et à titre de partenaires essentiels des régions du Québec. [...] En effet, la Loi sur le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des partenaires du marché du travail confie à cette dernière la responsabilité d’élaborer une politique d’intervention sectorielle et de la recommander, pour approbation, au ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale. [...] Cette responsabilité s’inscrit dans l’esprit de l’article 17 de cette même loi, qui prévoit la participation de la Commission à l’élaboration des politiques dans les domaines de la main-d’œuvre et de l’emploi, et de l’article 18 qui la désigne pour favoriser la concertation entre les partenaires du marché du travail et la mise en place de comités, notamment sectoriels, les regroupant. [...] La mise à jour de la politique, par la Commission, se situe également dans le contexte de l’Entente3 intervenue avec le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et par laquelle des fonctions en matière de développement et de reconnaissance des compétences et d’intervention sectorielle lui ont été déléguées. [...] En raison de la Loi sur le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et sur la Commission des partenaires du marché du travail, l’approche sectorielle préconisée s’appuie sur la concertation des acteurs privés et publics autour d’objectifs communs liés au développement de l’emploi et de la main-d’œuvre du secteur d’activité.