De 1971 à 2001, la population anglophone a diminué de 25 % et son poids dans la population du Québec est passé de 13,1 % à 8,3 %. Durant cette période, la proportion de la population francophone dans la province est restée relativement stable, passant de 80,7 % à 82,5 %. La population allophone a presque doublé et son poids dans la population totale est passé de 6,2 % en 1971 à 10,3 % en 2001. [...] La population anglophone compte pour 8,3 % de la population urbaine (RMR/AR) du Québec et 4,8 % de la population non-urbaine (régions rurales et petites villes de moins de 10 000 habitants). [...] La proportion d’anglophones âgés de 40 ans et plus est plus grande que celle des francophones dans les régions de l’Estrie, de la Capitale-Nationale, de la Mauricie et du Centre-du-Québec. [...] Les régions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale affichent des taux d’emploi pour les anglophones supérieurs à ceux des francophones et les plus élevés de toutes les régions centrales. [...] Dans ces trois régions, les anglophones sont proportionnellement plus nombreux que les francophones à avoir un revenu de plus de 60 000 $ et moins nombreux dans la catégorie de moins de 20 000 $. À l’opposé, en Estrie et en Mauricie, les anglophones ont des taux d’emploi inférieurs aux francophones et des taux de chômage légèrement plus élevés.